Etats Généraux des Professions Immobilières: Quid de l’avenir du métier de Syndic?

Y a t’il un syndic dans la salle?
Ce fût une des questions posées par Daniel Falcone, directeur de la chambre départementale FNAIM des Alpes Maritimes au cours de son exposé du vendredi 15 avril 2011 au Centre Expo Congrès de Mandelieu, sur l’information relative à la synthèse des Etats généraux des professions immobilières ,organisée par la FNAIM côte d’Azur au cours du premier trimestre 2011, à  la note de présentation que devrait établir les services du Premier Ministre sur le projet de loi censé régir nos professions et les propositions formulées par l’Intersyndicale FNAIM- UNIS, interlocuteurs du gouvernement .
Sur près de 200 professionnels présents dans la salle, une demi douzaine de syndics ont manifesté leur présence.
Est ce à croire que les syndics professionnels ne se soucient pas de leur avenir ?
Le raccourci serait trop simpliste et dénué de fondements objectifs, néanmoins il serait opportun de s’interroger sur les moyens de communications permettant de mobiliser cette profession spécifique de l’immobilier, car il serait dommage de ne pas profiter de l’opportunité offerte à la profession de crédibiliser son image tant vis à vis des pouvoirs publics que du grand public.
D’après l’exposé de Daniel Falcone, il est encourageant de constater que des principes essentiels défendus par la profession semblent avoir été retenus par le gouvernement tels la formation continue, un encadrement déontologique et disciplinaire de la profession, l’amélioration de l’information des clients.
La tendance semble s’orienter vers les caractéristiques d’un ordre professionnel, à l’instar des experts comptables, avocats et autres , de par la création d’un Conseil national de l’entremise et de gestion immobilière ainsi que de commissions régionales.
Les contraintes inhérentes à ce type d’organisation, notamment les sanctions graduelles pouvant aller jusqu’à l’ interdiction définitive d’exercer suite aux constats de fautes professionnelles avérées sont le juste prix à payer pour que les professionnels de l’immobilier et en particulier l’une de ses branches les plus décriées  le syndic de copropriétés,  gagne en respectabilité, jouissent  d’ une image positive et crédible que nous appelons tous de nos vœux.
Toutefois selon le vieil adage: « Aide toi et le ciel t’aidera », aussi, il y a lieu de se mobiliser pour que ce projet qui en raison de sa philosophie actuelle, bien que loin d’être parfaite, semble aller dans le sens d’une amélioration du niveau de compétences de nos professions, ne tombe pas dans les oubliettes, calendrier électoral pouvant  y contribuer.

5 Comments on “Etats Généraux des Professions Immobilières: Quid de l’avenir du métier de Syndic?”

  1. Membre d’un CS et chargée du suivi de la gestion, j’effectue très consciencieusement la mission acceptée, au point de me former et me renseigner autant qu’il est possible afin de ne pas accuser le syndic d’exagération, à tort et à travers.
    Cependant quand, par exemple, il facture au syndicat trois vacations pour « passage de Mme Benoist » en son agence où tout simplement je suis venue prendre les documents dont, auparavant j’avais faxé la liste, puis-je l’apprécier positivement ?
    Mais après une réflexion très alimentée vu ma présente connaissance du métier couramment côtoyé, je suis convaincue qu’en effet, la rémunération forfaitaire des syndics reste insuffisante et que, sa majoration très sensible devrait être comprise des copropriétaires. Cela toutefois dans le contexte d’une législation désignant alors très précisément toutes les missions ainsi payées, se référant notamment aux arrêts du Tribunal de Grenoble en 2009 et distinguant les prestations « invariables »(obligées car définissant le métier; cf art 18 et autres du texte de juillet 65) des « variables ».
    Evidemment, la législation devrait aussi prévoir un encadrement et des sanctions en cas de dérogation à ses prescriptions.
    J’ajoute qu’il faut par ailleurs, l’obligation du compte séparé pour les fonds du syndicat mais également un intéressement du syndic à cette gestion.

  2. Avant toute chose il serait neccessaire que les coproprietaires prennent conscience que tous les cabinets de gestion ne sont pas tous identiques En effet avant tout le syndic est un généraliste qui doit pouvoir répondre à l attente de ses clients dans differents domaines Certes le juridique et une parfaite connaissance de la loi sur la copropriete est la base de cette profession………………Cependant le syndic se doit d être un peu plus que cela sans devenir un financier tout en restant un chef d entreprise sans perdre de vue qu il doit gerer en bon pére de famille Cette derniére notion est a priori perdue de vue par beaucoup de cabinet et de gestionnaires ………………..La mauvaise image de cette profession est de s être écartée de cette notion qui doit être l’assise de cette profession que beaucoup ont gaché par l’attirance d’une facturation facile et souvent mal fondée

    1. Indépendamment des pratiques critiquables de certaines entreprises, voir de la malhonneté de certains professionnels, il est évident que le niveau de rémunération du syndic est globalement insuffisant pour assumer la charge qui lui est confiée. Les honoraires perçus ne permettent ni la rémunération d’employés ou de syndic de bon niveau, ni le traitement des problèmes tels qu’ils se posent effectivement et non en théorie. Je veux dire qu’en pratique le syndic est aborbé finalement moins par l’accomplissement des tâches prévues à son contrat que par les questions d’information, la gestion des personnalités difficiles, les manoeuvres interressées des uns ou des autres à leur seule profit, l’inertie des entreprises ou les administrations … et j’en passe … les qualités ou les qualifications pour exercer correctement ce métier sont sous-estimées, alors que la charge de travail est réellement « écrasante » pour le quidam. Syndic c’est d’abord une vocation avant d’être un métier. Comment expliquer autrement le turn-over invraisemblable des professionnels auquel nous assistons en temps de crise de l’emploi ?

  3. Il ne parais pas toujours évident de confectionner des news limpide et concis néanmoins vous avez réussi avec Etats Généraux des Professions Immobilières: Quid de l’avenir du métier de Syndic? – Syndic Pro là où tellement d’autres ont échoué. Il paraîtrait de plus délicat de faire plus enfantin.

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