Le président de la FNAIM, Jean-François BUET, dans un article intitulé “Le risque du bal des égos” publié sur Business immo, réagit vivement à la requête en annulation déposée par la CNASIM auprès du Conseil d’Etat sur la composition du Conseil national de la transaction et de la gestion immobilière.
Dans le dernier article intitulé:”la composition du CNTGI attaquée…” publié sur Syndic Pro, nous faisions état des arguments évoqués par la CNASIM pour contester la composition de la CNTGI car selon elle, son absence au sein du CNTGI était préjudiciable aux intérêts des agents commerciaux.
Quelle est la position de Jean-François BUET vis à vis de cette requête?
Après avoir constaté que la requête de la CNASIM, ne repose sur rien et qu’elle relève seulement de la volonté de certains de faire de la nouvelle instance de gouvernance des activités de transaction et d’administration un enjeu de pouvoir, le Président de la FNAIM rappelle que la loi du 24 mars 2014, dite Alur, a institué un Conseil chargé de conseiller le gouvernement pour tout ce qui concerne l’encadrement de la transaction et de la gestion immobilières.
Pour le Président de la FNAIM, le législateur a voulu que le CNTGI soit une structure légère et n’a pas souhaité qu’y siègent toutes les organisations professionnelles existantes, mais que ses membres incarnent les grands enjeux du secteur.
A la position de la CNASIM qui dans sa requête semble douter que la Fnaim, l’Unis et le SNPI, qui réunissent à eux trois les deux tiers des agences immobilières du pays, soient capables de parler au nom de tous ceux qui se livrent à la transaction, la FNAIM qualifie cette requête d’absurde et ridicule d’autant plus qu’il rappelle que la FNAIM , a depuis 1946 assumé ce rôle, et qu’aucun gouvernement ni parlement n’a remis en cause celui ci .
Pour Jean-François BUET, la CNASIM n’aura aucune occasion d’apporter une contribution aux travaux du CNTGI et celui-ci de préciser que la requête du syndicat des agents commerciaux de l’immobilier cache purement et simplement un enjeu d’existence politique et de pouvoir.
Et vous, après avoir pris connaissance des articles précités, pensez vous la démarche de la CNASIM légitime en ce qu’elle estime indispensable sa présence au CNTGI afin de défendre au mieux les intérêts de ses adhérents, les agents commerciaux ou alors que cette démarche comme l’indique le Président de la FNAIM est essentiellement le fait d’un enjeu d’existence politique et de pouvoir?
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3 Comments on “CNTGI, le président BUET fustige la requête en annulation de la CNASIM”
Si cette catégorie n’ est pas représentée, alors sa demande est légitime.
La france croule sous le poids des commissions et instances diverses.
les payeurs n’étant pas les élus mais les électeurs, laissons la CNASIM donner satisfaction à ses adhérents et devenir plus représentative en convaincant par la qualité de son travail.
Alors quand ce but sera atteint, elle pourra et cela se fera naturellement, prétendre être écoutée et reçu dans des organismes divers et variés comme le CNTGI.
en attendant, elle ne mérite surement pas d’avoir un porte-voix pour satisfaire son égo.
Il est proprement hallucinant de lire de tels propos tenus par le président de la FNAIM, s’ appuyer sur une volonté de structure légère pour justifier une absence de représentativité de personnes directement concernées puisque sanction able par cette commission on croit rêver
Une nouvelle preuve du corporatisme de la FNAIM qui se voudrait représentative de la profession et n’a de cesse de scléroser une profession qui bien heureusement ne l ‘ attend plus pour évoluer depuis plusieurs années
De moins en moins d ‘ agents immobiliers rejoignent la FNAIM depuis ces dernières années
Ce syndicat est en fait représentatif a l ‘image de leur Président de gens nostalgiques, établis et désireux que les choses n’ évoluent pas si ce n’ est a leur avantage…. ATTRISTANT Mr Buet …..Une bel exemple de l ‘entre soi
que votre triste et vieillissant syndicat cultive depuis des années
Ouvrez les yeux et ceux de vos adhérents le monde de l’ immobilier comme le monde tout court change et sur le terrain dans le vrai monde il change sans vous depuis des années il appartient de plus en plus a ceux qui travaillent et respectent leurs clients comme leurs concurrents
Que vous le vouliez ou non Mr Buet les mandataires sont vos confrères et son en droit d’ attendre de la FNAIM un minimum de reconnaissance et de respect ( ceci me semble t il faisant partie de l ‘essence meme de la loi allur) avec une telle étroitesse et un tel dédain vous participez une nouvelle fois a ternir l’ image d’ une profession dont vous n’ êtes en réalité et bien heureusement pas représentatif
Quand a parler d » égo vous êtes en l’ occurrence vous et votre syndicat un bel exemple régressif pour ne pas dire pathologique
Juste une idée Mr Buet mettez vous une seconde a la place des gens que vous voulez rejeter , abaissez vous a tendre la main a vos confrères ceci devrait rapidement vous soulager et vous éclaircir l’ esprit